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Prénom : Eugénie
Nom : Van Deral
Surnom : Éclypsora
Âge : 18 ans bientôt 19
Sexe : Femme.
Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle.
"Groupe" : Aucun.
Nombres d'années depuis arrivée : ~
Description physique : Eugénie est d’une beauté exceptionnelle. Ses cheveux blonds et ses doux yeux bleus embellissent son beau visage ovale au menton légèrement plus pointus qui lui confère un air rempli d’assurance. Délicate et très féminine dans son apparence, elle est mince… très mince. En réalité, elle est anorexique. Cela n’empêche pas qu’elle a de très jolis courbes. Sa maladie n’a pas encore atteint le stade final. Disons simplement qu’elle ressemble beaucoup aux mannequins. Son nez étroit et ses sourcils bien tracés lui confèrent un air décidé qui n’échappe à personne. Elle possède un sourire éclatant et sa bouche a une forme adorable.
Description psychologique : Un peu mélancolique, Eugénie n’en laisse jamais rien paraître. Elle sait quoi faire, quoi dire pour plaire puisqu’elle a dut vivre ainsi toute sa vie. Elle est douce et attentionnée. Si elle paraît parfois coincée, il n’en ai rien. Elle ne rêve que d’une vie sans limite de possibilités. Elle aimerait pouvoir avoir une vie de jeune comme les gens de son âge. Loin d’être prétentieuse comme le laisse parfois sous entendre les médias, elle est d’une simplicité et d’une authenticité qui dépasse bien souvent celle des gens plus « normaux ». Elle déteste quand on l’aborde comme si on la connaissait depuis longtemps.
Qualités : Authentique, simple, attentionnée et généreuse.
Défauts : Renfermée, manque de confiance en elle et négative.
Peurs : Devenir « grosse », ne jamais trouver l’amour et déplaire à sa mère.
Particularités : Elle est anorexique.
Talents : La danse, le chant, le piano, l’équitation, la natation et la peinture.
Pouvoirs : Aucun.
Description de la mutation : Aucune mutation.
Point faible : Son poids, sa mère et l’amour.
Limite d'énergie : ~
Histoire : Vince s’installa devant son ordinateur au bureau. Il fit craquer ses doigts et s’étira avant d’ouvrir son calepin. Il révisa ses notes et surligna ce qu’il y avait de plus important avant de commencer à taper sur son clavier. Le soir même, il confia son article à son patron qui l’envoya à la presse avec le reste des articles. La semaine suivant paraissait dans l’hebdomadaire « BcBg » pour jeunes filles, dans la rubrique « Célébrités » la biographie de la jeune danseuse de ballet Eugénie Van Deral. Voici ce que l’on pouvait y lire :
Née à Washington le 22 septembre 1988 pendant une éclipse lunaire, la jeune Eugénie Van Deral avait devant elle un grand avenir. Sa mère, Annara Van Deral que nous connaissons tous grâce à sa carrière autrefois florissante de mannequins et comme étant aujourd’hui la patronne de l’agence de mannequins Flash! Et son père, l’avocat Lionel Van Deral, lui prédestinait un avenir prometteur dans le show-business. Son père voulait qu’elle devienne actrice, mais sa mère lui voulait une carrière rigoureuse de mannequin. Cependant, la jeune Eugénie sembla développer une fascination pour la danse classique. À l’âge de quatre ans, elle débuta ses premiers cours de danse avec un professeur privé dans leur somptueux manoir. Elle se révéla rapidement très douée pour la danse. Même lorsque la famille déménagea à New-York lorsqu’elle avait huit ans, elle ne cessa pas ses cours. C’était devenu une passion et ses parents s’étaient rendus à l’évidence : elle deviendrait ballerine. L’encourageant à poursuivre son rêve, Eugénie put entrer au conservatoire de danse classique en 2000 tandis que l’agence de sa mère était propulsée au sommet. Elle fréquenta le conservatoire pendant quatre ans avant d’adhérer au grands ballets nationales où elle fit la connaissance de Petruchio Valesnie. Amoureux éperdûs, ils se fiancèrent en 2005 après un an de relation et c’est au cours de cette même année, que Petruchio trouva tragiquement la mort dans un accident de voiture et que monsieur et madame Van Deral divorcèrent. Eugénie se souvient encore de la douleur qu’elle éprouva à la perte de son fiancé et au départ de son père pour l’Angleterre, mais elle s’est relevée et est plus forte aujourd’hui. Quelle championne cette Eugénie!
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La présentatrice Diana Mayflor s’assit sur son fauteuil, fit un survol rapidement de ses notes puis les donna au technicien qui s’éloigna rapidement.
- Dans trois, deux, un…
Souriant avec confiance, Diana fixa la caméra et déclara :
- Bonsoir mesdames et messieurs. Ce soir à « Célébristar » nous recevons une invitée toute particulière en première partie, la jeune danseuse Eugénie Van Deral dont le talent promet énormément parmi nos ballets nationales. Nous nous souviendrons toujours de son époustouflante performance dans Le lac des cygnes de Tchaikovsky. Alors bonsoir à vous, Eugénie. Bienvenue sur le plateau.
- Merci, répondit la ballerine en saluant de la tête.
- Vous êtes née à Washington en 1988, donc vous aurez bientôt 19 ans à peine et c’est à l’âge de quatre ans que vous avez découvert le ballet. Comment avez-vous fait cette découverte?
- J’étais la télévision un soir et je suis tombée sur un spectacle de ballet. Je trouvais ça si beau! J’étais émerveillée que l’on puisse faire de si jolies choses en dansant et tout de suite, il y a eu un déclic. Mon amour pour la danse n’a fait que se confirmer avec mes premiers cours.
- La difficulté du ballet ne vous a-t-elle pas découragée? Les enfants en bas âge n’aiment pas toujours faire ce qu’on leur dit de faire. Qu’est-ce qui a fait que vous n’avez pas tout abandonné?
- Je crois que ma mère m’a inculqué depuis toujours à être persévérante et à toujours tout faire pour atteindre mes buts. Déjà en soi, je voulais me dépasser dans la danse. Je crois que toute personne ayant une passion veut repousser ses limites. Et puis voilà.
- Vous n’avez jamais fréquenter d’école, mis à part le conservatoire. Cela a-t-il consisté à vous donnez plus à fond dans le ballet?
- Je ne sais pas trop. Il aurait fallu que pendant un moment, j’aille à l’école pour pouvoir vous répondre, car en fait je n’ai jamais connu ça. J’ai eu maints professeurs à la maison et j’ai terminé mon lycée bien avant tout le monde puisque je faisais tout pour m’avancer et ainsi pouvoir m’investir plus à fond dans la danse. Cela n’a pas joué non plus sur mes aptitudes sociales puisque, avec la mère que j’ai, je rencontrais toujours beaucoup de gens intéressants.
- Le fait de vivre, justement, dans un monde d’adulte, a-t-il contribué à votre maturité? Car tous peuvent constater que vous faites preuve de beaucoup de maturité.
- Je pense que oui. Mes parents n’ont jamais cherché à m’infantiliser. Au contraire, il fallait que j’agisse bien, que je me tienne bien pour ne pas faire mauvaise impression.
- Ne pas avoir d’ami vous dérangerait-il?
- Non, je ne crois pas. J’étais, et je suis toujours, quelqu’un de très occupée. Je crois que cela m’aurait plus attristée qu’autre chose d’avoir des amis car je n’aurais passer que très peu de temps avec eux. Surtout avec tous les cours et les voyages que j’ai eu!
- Comment avez-vous réagis au déménagement à New-York lorsque vous aviez douze ans?
- Cela ne changeait pas grand chose pour moi au début, mais ensuite, j’ai réalisé que je préférais de loin New-York avec toutes ses boutiques et ses lumières. Je crois que j’avais besoin de ce rapprochement de la vie conventionnelle pour une jeune fille. À Washington, je ne sortais pratiquement jamais tandis qu’à New-York, je passais plus facilement inaperçue, surtout parce que j’étais moins connue aussi. Je pense que la ville représente mieux la vie des filles de mon âge et cela m’a aidé à me détendre un peu et à pouvoir être moins sérieuse par moment.
- Comment ont réagis vos parents à votre entrée dans les ballets nationaux?
- Ils étaient fous de joie. J’avais atteint le but que je m’étais fixée. Cependant, ma mère a resserré la vis de discipline afin que je ne me laisse pas aller.
- Votre mère était-elle déçue que vous ne choisissiez pas plutôt une carrière de mannequins comme elle?
- Je ne crois pas. En fait, même si j’aurais voulu je n’aurais pas pu à cause de ma taille. Je suis trop petite, même beaucoup trop pour être mannequin. Cela fait étrange dans le portrait de famille puisque mes deux parents sont grands, mais pas moi.
- L’année 2005?
Eugénie sentie sa gorge se serrer. Elle fit tout pour se maîtriser. Diana, voyant que la danseuse ne disait rien enchaîna rapidement :
- Ce fut une année difficile, n’est-ce pas?
La ballerine ne voyait plus le monde autour. Elle avait perdu son radieux sourire et arborait un air sérieux.
- Oui. Avec la mort de Petruchio en janvier et le divorce de mes parents en août, je ne savais plus où donner de la tête. Et en plus, les représentations pour Le lac des cygnes commençaient au mois de septembre. Je devais me préparer. Je crois que cela m’a également aidé dans l’interprétation d’Odette. J’avais beaucoup d’émotions et je les ai canalisé dans la danse.
- Cela vous a donc aidé?
- Assurément, oui.
- Et maintenant? Quels sont vos projets à venir?
- La dernière représentation du Lac des cygnes est donnée dans un mois et ensuite je joue Juliette dans Roméo et Juliette.
- Merci de nous avoir accordé un peu de votre temps précieux entre les spectacles et vos répétitions pour cet autre premier rôle. Nous sommes impatients de voir quelle prestation vous donnerez.
- Merci à vous.
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Dans les journaux de cette semaine, c’est le scandale! Annara Van Deral serait en désintoxication et serait alcoolique.
Note(s) : Eugénie va devenir une militante pour les mutants (pour qu'ils soient acceptés), car ils la fascinent et elle est un peu envieuse de leur pouvoir.
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