17 dude
Prénom : Victoria
Nom : Des Surreault
Surnom : Lol
Âge : Dix-sept ans
Sexe : F
Orientation Sexuelle : Bisexuelle
"Groupe" : Avec l'institut
Nombres d'années depuis arrivée : Deux.
Description physique : Victoria est une très jolie jeune fille. Pesant 115 lbs pour cinq pieds un pouce, elle est bien proportionnée selon plusieurs. Ses yeux sont comme deux lac d'encre noir. Ses cheveux portent la couleur des ailes de corbeau et sont soyeux comme la soie. Sa peau est blanche, mais elle aime bien mettre du fard rose sur ses joues pour se donner plus de couleur puisqu'elle est incapable de bronzer. Elle affectionne beaucoup son crayon noir avec lequel elle maquille ses yeux. Délicate et gracieuse, elle fait une magnifique danseuse.
Description psychologique : Remplie de joie de vivre, Victoria aime quand les gens sont heureux. Voir de la tristesse la rend très mal à l'aise. De nature extravertie, mais calme et posée par moment, elle semble avoir deux personnalités bien distincte. Autant elle peut se mettre à sauter partout comme une boule d'énergie, autant elle peut rester calme et sage. Mais une chose persiste toujours : sa bonne humeur. Le jour où elle sera malheureuse, ou ne verra plus aucun point positif dans les évènements, alors vous saurez que c'est que ça va très mal.
Qualités : Enjouée, extravertie, patiente et ponctuelle.
Défauts : Imprévisible, têtue et lunatique.
Peurs : Les silences lourds, les cimetières.
Particularités : Elle a une apparence plutôt sombre pour une fille toujours de bonne humeur.
Talents : Dessin, chant, danse et plusieurs instruments de musique (batterie, guitare, flûte traversière, violon, piano et harpe).
Pouvoirs : Déclencher et maintenir un fou rire.
Description de la mutation : Aucune. Elle déclenche son pouvoir d'un seul regard, donc la personne doit être dans son champ de vision.
Point faible : La tristesse, les larmes, etc.
Limite d'énergie : Autant qu'elle le veut, du moins, elle n'a jamais heurté le fond encore.
Histoire : L’enfance (0 à 14 ans)
Mme Des Surreault (mère)Victoria? Oh! C’était une enfant adorable! Un bébé que tout le monde aurait voulu avoir. Calme et souriante, elle riait sans cesse. Je voyais dans ses yeux la joie de vivre qui brillait! Elle était bonne à l’école, toujours très studieuse. Aucun professeur ne se plaignait d’elle! Vraiment, il n’y avait pas grand mal à dire d’elle, sauf pour son caractère de cochon! Pas la langue dans sa poche, ma fille. Pas du tout!
M. Des Surreault (père)Étrange notre petite fille. Oui, très étrange même. Elle a une manière de vous regarder qui vous pénètre jusqu’à la moelle. On dirait qu’elle cherche quelque chose, mais quoi? Nul ne le sait, pas même Victoria je crois. Et elle trouve toujours un moyen pour nous faire rire. Malgré notre situation financière plus qu’à l’aise, elle n’a jamais été une enfant gâtée. Oh que non! Même qu’elle demande très peu et donne toujours beaucoup en retour. Je n’ai pas à me plaindre d’elle au niveau de son rendement scolaire et de ses activités en dehors de l’école. Elle pratique la danse classique depuis son plus jeune âge, se passionne pour la musique et chantonne toujours. Cela met beaucoup de bonheur dans notre maison. Victoria répète sans cesse qu’elle aimerait devenir chanteuse d’opéra! Nous lui payons donc des cours pour ses multiples passions. Après tout, mieux vaut qu’elle soit dans un cours que dans la rue à consommer de la drogue!
M. Varlason (ami de la famille)Victoria est quelqu’un de particulièrement unique je dirais. Elle a les apparences d’un ange, mais j’ai toujours l’impression qu’elle prépare quelque chose. Mais cela demeure une enfant modèle. Elle ne semble pas ressentir le chagrin ou la mauvaise humeur, même que parfois cela écorche les nerfs de certain cette manie qu’elle a de vouloir que le monde entier sourit et soit heureux! Ah! Drôle de phénomène cette petite fille. Elle a le don de nous faire rire!
~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~
La rupture
14 avril
Je ne peux y croire, et pourtant il le faut. Tout à l’heure des policiers sont venus frapper à la porte pendant que maman et moi préparions le repas avant l’arriver de papa, qui était en retard d’ailleurs. Et ils ont dit que papa… que papa ne reviendrait pas. Ce doit être une erreur. Il va arriver plus tard et c’est tout. Je ne peux pas y croire! Je ne peux pas!
Mme Des SurreaultLorsque mon mari est mort, Victoria a tout nié en bloque. Elle se mettait à hurler si on voulait lui faire prendre conscience. Je n’ai pas eu le choix que de la laisser vivre cette étape du deuil. Puis, cela a été les crises de nerfs et les crises d’angoisse. Elle appelait son père dans son sommeil. Ses notes à l’école se sont mis à descendre. Elle a arrêté tous ses cours. Elle peut passer des heures assise devant la fenêtre à attendre un retour qui ne se produirait jamais. Comme l’accident était suspect, il a fallu deux mois avant que nous puissions procéder aux funérailles. Victoria s’est vêtue de noir et elle est venue paisiblement. Elle n’a pas versé une larme. Elle a fixé le cercueil pendant tout le service. Puis quand il est venu le temps de prononcer des dernières paroles. Elle nous a tous regarder un à un et soudainement, tout le monde s’est mis à rire sans pouvoir s’arrêter. Ce fut la panique, particulièrement pour Victoria, qui était la seule que le phénomène n’atteignait pas. Elle s’est enfuie et tout s’est arrêté. Quand je l’ai retrouvé, elle s’est excusée. Et j’ai su alors ce qu’elle cachait si mystérieusement : elle était comme ces autres enfants dont j’avais entendu parlé. J’avais cette intuition. Puis le temps à passer… elle a changé. Elle était redevenue comme avant, mais il me semblait qu’elle gardait beaucoup plus de chose pour elle. Un soir, je suis allée dans sa chambre pendant qu’elle était à son cours de ballet, car elle avait repris tous ses cours. J’ai trouvé quelque chose qui m’a horrifié : de la cocaïne! Je n’arrivais pas à le croire! Quand elle est revenue, nous nous sommes disputer et elle s’est enfuie. Où elle est allée? Je n’en sais rien! Mais je sais que quelques jours plus tard, le téléphone sonnait : Victoria avait fait une overdose et se trouvait en soin intensif à l’hôpital. J’ai accouru aussitôt. Elle semblait si fragile, si détruite. J’ai pleuré jusqu’à son réveil. Victoria ne m’a rien dit, elle a détourné son regard tout simplement. C’est à ce moment que j’ai su qu’il fallait qu’elle trouve des gens comme elle. J’ai cherché jusqu’à trouver l’institut. J’y ai envoyé Victoria, et elle ne m’a pas écrit depuis les deux ans qu’elle s’y trouve.
L’arrivée
Quand je suis arrivée à l’institut, j’étais en rogne contre ma mère. De quel droit m’envoyait-elle ici? Surtout après une épreuve aussi rude qu’une overdose. Ce n’est qu’après quelques jours que j’ai compris pourquoi j’avais consommé : je ne me sentais pas à ma place dehors, même si mon pouvoir n’était pas apparent, je m’étais sentie à part, séparée de la masse. Ici, je me sentais comme chez moi, avec des gens qui me comprenaient. J’ai continué à consommer, mais chaque fois, j’avais droit à une sévère réprimande et j’ai compris que je n’avais plus besoin de tout cela. J’avais trouvé un foyer. Même si, à quelque part, je suis reconnaissante envers ma mère, j’ai toujours ce sentiment désagréable qu’elle a voulu se débarrasser de moi. Si c’est le cas? Je n’en sais rien. Sans doute le saurais-je un jour! Pour l’instant, je suis parfaitement heureuse et bien là où je suis…
Note(s) : Elle prend des cours de danse et de chant.