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Prénom: Axel
Nom: Abelson
Surnom: Heartless
Âge: 25 ans
Sexe: Masculin
Nationalité: Américain
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
"Groupe": Indépendant depuis qu’il a quitté l’Institut.
Description physique: Axel mesure au environ du mètre 85. Il a des muscles puissants mais fins lui donnant une silhouette mince. La pratique de nombreux sports (natation, basket, arts martiaux, boxe thaï, gymnastique…) lui ont permit de développer souplesse, équilibre et réflexes. Ses cheveux noirs sont mi-longs, il les attache derrière sa nuque avec un élastique noir. Myope, il porte constamment ses lunettes de vue en temps normal. On voit, derrière les verres transparents ses yeux gris sombres qui semblent toujours brillés d’une étincelle indescriptible. Il ne met ses lentilles que lorsqu’il fait du sport. Du côté vestimentaire il est radicalement chemise et jean (élastique sinon il a l’impression de ne pas pouvoir bouger), une sacoche noire attachée autour de sa taille lui permet d’avoir toujours sur lui portable, paquet de cigarettes, briquet et portefeuille. En chaussures il ne porte que ses baskets fétiches : noires avec des flammes dessinées dessus, quand les anciennes sont usées il en rachète d’autres à l’identique. Il porte un pendentif en acier autour du cou, en forme d’épée avec une émeraude incrustée dans la garde, sur une chaîne en acier noirci et un large bracelet en cuir noir au poignet gauche (au droit il a une montre sportive étanche à 5000 mètres, anti-chocs, chronomètre, réveil, etc…). Il a la cicatrice laissée par la balle sur son torse à l’emplacement du cœur (cf : Histoire).
Description psychologique: Axel cache sous son air impassible un grand cœur (enfin, façon de parler) et est toujours prêt à donner un coup de main à qui en a besoin. Sans être d’une grande timidité il n’est pas un grand bavard extraverti et semble être d’un calme à tout épreuve. Il est du genre à sourire face à un agresseur, juste avant de l’envoyer dire bonjour au sol ou au mur, au choix. Son côté bagarreur lui attire souvent quelques ennuis mais il s’en sort plutôt bien dans la plupart des cas. Il préfère rester discret et malgré ses grandes capacités sportives il ne participe à aucun championnat ni aucune compétition de grande envergure. Il est pourtant du genre à s’entraîner bien plus de 4 heures par jour à différents sports.
Qualités: Calme, réfléchi, social, honnête, patient, sais généralement s’arrêter quand il faut.
Défauts: Rancunier, un brin bagarreur, provocateur parfois, râleur pour la forme souvent, gourmand toujours (mais là c’est justifié).
Peurs: Des médecins et des requins (Qu’il lui arrive d’assimiler en parlant. Il désigne souvent les médecins par le terme « requins »). Et les armes à feu quand elle sont dirigées sur lui (quoi de plus normal).
Particularités: Il fume et on le voit souvent avec une cigarette à la main ou dans la bouche. Sauf dans les lieux publiques par respect pour les autres. Il a son permi de conduire et est propriétaire d'une clio bleu orage.
Talents: Le sport quel qu’il soit (sauf l’alpinisme voir plus bas), la cuisine et
chanter sous la douche les bricolages divers et variés allant du poste de télé à la voiture.
Mutation (je trouve que Pouvoir ne correspond pas dans son cas): Il n’a pas de cœur. Il en est dépourvu depuis la naissance.
Description de la mutation: Il n’a pas de cœur, ce sont donc ses muscles qui remplissent la fonction de faire circuler le sang dans son corps. Ils sont en permanence, même au repos (enfin si on peut dire), agités de minuscules contractions quasi imperceptibles à l’œil nu qui agissent sur les artères et les veines afin de maintenir continu le mouvement du sang dans son organisme. Ses vaisseaux sanguins sont plus épais, plus souples et plus solide que la normal. En effet, à chaque contraction volontaire le sang change sa vitesse de croisière à cause de la sollicitation des muscles et augmente la pression sur les parois des vaisseaux. Son sang contient plus de globules rouges afin de répondre aux besoins importants et permanents d’oxygène des muscles en activités. Ces caractéristiques permettent à Axel une capacité sportive importante. Ses muscles sans cesse en action lui donne plus de force, la quantité d’oxygène pouvant circuler dans son corps augmente son endurance, il ne présente jamais d’hématome et d’hémorragie, sauf en cas extrême, vu la solidité de ses vaisseaux sanguins. Sa mutation ne présente aucun signe visible extérieur.
Point faible: Une quantité d’oxygène à disposition réduite (il peut tenir assez longtemps en apnée vu sa quantité de globules mais après c’est la panique si l’air es trop pauvre en O2) ou un paralysant musculaire empêcherait ses muscles de remplir leur office correctement et équivaudrait à un arrêt cardiaque ou presque.
Limite d'énergie: Du fait que tout ses muscles soit en sans cesse en activité il a besoin d’un apport énergétique plus important que celui d’un humain normal. Il doit donc manger plus, il prend aussi des pilules énergétiques en complément de ses repas.
Histoire: Né dans un ranch au sud-est du Texas, sa grand-mère comme sage-femme, il n’a subit aucun examen médical post-natal et son « anomalie » est donc passé inaperçu. Les seuls médecins qu’il vit pendant de longues années furent ceux qui lui firent ses vaccins. Etant donné qu’il semblait toujours en très bonne santé jamais cela n’alla plus loin qu’une piqûre. (Sauf chez l’ophtalmologiste lorsqu’il eut besoin de lunettes vers ses 7 ans). D’ailleurs ses parents en étaient plutôt contents, moins ils payaient de médecins mieux s’était. Axel vécu donc dans une famille de cavaliers éleveurs de bétails et d’agriculteurs. Il était l’aîné de deux frères et d’une sœur. Il les aimait beaucoup et, même si son père n’était qu’un patriarche autoritaire qui pensait plus à ses bêtes qu’à sa famille, les autres le lui rendaient bien.
Jusqu’à l’âge de 11 ans il n’alla pas à l’école, c’était sa mère qui remplissait le rôle d’institutrice à toute la fratrie, ensuite elle l’envoya dans un établissement scolaire publique à Dallas, en internat. Il dû apprendre jeune à se débrouiller seul et à ne compter que sur lui et les quelques amis qu’il s’était fait là-bas. Il utilisa tout l’argent qu’il avait économisé depuis le début de sa vie pour se payer des cours de self-défense, puis d’aïkido. Quand il fut suffisamment âgé pour travailler il prit ensuite des cours de natation et de judo, appris tout seul la gymnastique en s’entraînant dans le vieux gymnase de l’école. Et la vie suivit son petit train-train quotidien.
Grâce à ses notes excellentes en sport il réussi à obtenir une bourse pour aller étudier dans une école sportive à New York quittant donc l’école avant l’arrivé de ses frères et sœur. Il en fut un peu déçu mais ce fut vite remplacé par la joie de pouvoir faire ce qui la passionnait. Il arrêta de pratiquer dans des clubs extérieur car n’ayant plus assez d’argent pour payer le prix exorbitant des licences. Il habitait désormais dans un petit appartement dans la banlieue de New York, et bien loin du quartier chic. Là-bas bagarres de rue et raquette étaient monnaie courante. Axel avait 16 ans et, pour suivre l’exemple de certain de ses amis, il commença à fumer. Heureusement pas assez pour nuire à ses performances sportives autrement il aurait perdu la bourse dans son école. Il ne savait toujours rien de sa particularité et les médecins peu consciencieux qui lui faisait ses certificats d’aptitudes à pratiquer tel ou tel sport ne prenait même pas la peine de prendre son pouls. Même si tout le monde s’étonnait de ne pas lui trouver un poil de graisse malgré le fait qu’il ingurgite quatre fois sa ration, pourtant prévu pour des adolescents pratiquant intensément le sport, personne ne le voyait comme quelqu’un de plus spécial qu’un autre.
Dans son petit appart’, la cigarette au coin de la bouche, il feuilletait un livre sur le secourisme que lui avait envoyé sa fratrie pour son anniversaire. Ils s’étaient tout les trois cotisés pour lui, ce geste l’avait beaucoup touché. Arrivé à une page montrant comment prendre le pouls il tenta l’expérience. Sous ses doigts il sentait bien le sang circulé, mais pas de la manière régulière et rythmée décrite par le bouquin, mais de manière chaotique, complètement aléatoirement. Troublé par cette découverte il passa sa main sur sa poitrine, par réflexe, à l’emplacement du cœur. Il avait toujours supposé qu’il ne sentait pas les battements de son cœur parce que sa chair était trop épaisse ou un truc dans le genre mais il se posait des questions. Pourquoi tout le monde disait avoir le cœur qui battait fort après une heure de course d’endurance alors que lui, en plus de n’être qu’à peine essoufflé ne ressentait rien ? Cette question il se la posait souvent pour l’oublier juste après. Il avait autre chose à penser. Et l’incident passa… comme toujours.
Ce jour-là, peut-être un mois après son dix-neuvième anniversaire, Axel se réveilla en pleine nuit, alerté par des cris, des insultes venant de la rue. Il fit comme toujours, il ignora le bruit et retomba dans le sommeil. Il sursauta en entendant un coup de feu. Il se leva précipitamment et ouvrit sa fenêtre, les yeux encore ensommeillés. Ce qu’il vit le glaça d’effroi malgré son habitudes des combats entre différents gangs. Un garçon, plus jeune que lui, il en était sûr était courbé en deux sur le sol, entouré par trois types menaçant dont l’un au moins était armé. Une petite flaque de sang se formait doucement sous le gamin. Le jeune homme ne réfléchit pas une seconde de plus et, attrapant son portable au passage, se précipita dehors. En dévalant les quatre étages qui le séparait des agresseurs et de leur victimes il téléphona à la police. Arrivé en bas il assomma un des gars, le plus proche de lui, d’un coup du tranchant de la main dans la nuque. Le cri de leur complice fit se retourner les deux autres compères. Le mutant su immédiatement que son geste revenait à du suicide. Le revolver se pointa vers sa poitrine et le coup de feu partit dans un claquement. Le choc fit s’effondrer Axel.
J’ai mal. Ça fait vachement mal. P*tain !!!Il venait de passer la main sur la plaie. Il devrait être mort. La balle aurait dû lui percer le cœur. Le sang coulait, coulait…Il ne parvenait pas à réfléchir correctement. Avec difficulté vu l’hémorragie, il se releva. Les deux assassins passèrent du vert au blanc de linge. Le tireur hurlait presque.
« Je…je lui ai tiré dessus…je l’ai tué…il devrait être mort…je…je-je-je… »
Ils s’enfuyaient alors que le brun lui s’effondrait, évanouit, sur le sol.