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| | | Eric Müller - Sniper |  |
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Eric
Classe 3
 Nombre de messages : 54
Nom : Eric Van Vlaenderen-Müller alias Sniper
Pouvoirs : Zoom et viseur dans les yeux
Particularités Apparentes : Un grand tatouage de l'Archange Saint Michel dans le dos
Points : 17
Date d'inscription : 08/04/2008
| | Sujet: Eric Müller - Sniper Ven 11 Avr - 17:54 | |
| P55-9 Prénom: Eric Nom: Van Vlaenderen-Müller (se présente généralement qu’avec juste Müller étant donné que la moitié des personnes écorchent horriblement Van Vlaenderen et surtout avec l’accent américain.) Surnom: Sniper Âge: 26 ans Sexe: Masculin Nationalité: Française Orientation Sexuelle: Bisexuelle "Groupe": Purifiers (simple soldat puisqu’il n’est pas nationalisé américain.) [si possible] Nombres d'années depuis arrivée: Arrive. Description physique: Eric est un homme d’1m 85, châtain clair/blond, yeux bleus cobalt. Parfois son regard devient perçant, comme s’il sondait l’âme de ceux qu’il vise. Son corps, forgé par ses années à l’armée, est solide et musclé, habitué à l’exercice et aux conditions difficiles. Il peut observer sans se faire remarquer des animaux et des humains pendant des heures, passer inaperçu et rester très longtemps parfaitement immobile. Il lui manque une phalange au quatrième orteil du pied droit et le base des deux orteils adjacents présentent une cicatrice car ayant été recousus. Du même épisode il tient également une quantité de petites cicatrices rondes ou en virgules sur une grande partie du flanc droit. Il a un grand tatouage aux traits noirs, mangeant une grande partie de son dos, qui représente un magnifique Saint Michel Archange en armure romaine : de grandes ailes déployées en V, une tête aux traits harmonieux levée vers le ciel, encadrée de cheveux ondulants, l’épée levée, vainqueur un ennemi invisible. Description psychologique: Eric est du genre à montrer quels sont ses sentiments et n’aime pas tourner autour du pot, il dit les choses franchement, telle qu’il les pense, sans y aller par quatre chemins. Il ne cherche pas vraiment à faire dans la dentelle mais ce n’est pas non plus une grande gueule qui veut imposer son avis à tout propos. Sa réserve de patience est presque inépuisable ce qui fait de lui quelqu’un généralement de bonne humeur. Motivé, il a une volonté de fer et ne se laisse pas impressionner facilement. Il se relève des coups dur à chaque fois et, quand on sait le mettre de son côté c'est un ami et un soldat fidèle. Il n’a pas une tendance à la provocation mais aime régler les différents à coups de poing "amicaux" (autrement dit sans faire de trop gros dégâts). Il adore lire mais surtout la chute libre avant d’ouvrir le parachute après le saut de l'avion. Sa plus grande fierté est d’avoir fait partit des parachutistes français. Un de ses gros "défauts" est qu’il déteste les mutants. Plus précisément il ne faisait que les tolérés tout comme ses parents jusqu’à ce qu’il découvre qu’il en était un alors il s’est mis à haïr les autres mutants, à défaut de se haïr lui-même. Cette haine fut renforcée après qu'il ait fallit se noyer suite à une mauvaise blague de l'un d'eux. Qualités: Patient, grande capacité d’adaptation, il réfléchit toujours avant d’agir (ou presque : voir défaut) Défauts: Si quelqu’un réussit à le mettre vraiment en colère il s’acharne dessus jusqu’à ce que la colère retombe (ce qui peut prendre beaucoup de temps) ou que quelqu'un l'arrête. Peurs: Des frelons, il fait une allergie mortelle à leur venin (qui l’oblige à toujours avoir une seringue contenant un anti-venin sur lui.) et il a une véritable angoisse face à des crevasses profondes ou moyennement profondes proche de la phobie, mais il sait se maîtriser. Particularités: Il joue avec un couteau militaire qu’il passe son temps à lancer en l’air ou à planter dans les murs. Eric parle avec un léger accent français. Talents: -Dessiner des croquis fidèles même d’un instant qui n’a duré que très peu de temps. Avant il dessinait des animaux, maintenant il fait des portraits-robots. -Haut niveau de self-défense. -One shot, one kill… Il a suivit une formation de tireur d’élite et excelle dans son art. Il n’a jamais manqué sa cible (Son pouvoir aidant quand même). Pouvoirs: Un viseur et un zoom dans les yeux. Description de la mutation:Il peut utiliser son pouvoir comme on bouge les doigts, il doit juste penser et dans sa vision apparaît instantanément une mire de visée dont il peut moduler la forme. Il s’agit en fait d’une modification des cellules photosensibles de sa rétine qui se « déplacent » ou se désactivent pour former le fin motif en noir. Pour zoomer sur un point il faut qu’il regarde ce point et pense à la puissance du zoom, alors son œil se déforme (à l’intérieur) de façon à agrandir ce qu’il fixe en faisant la mise au point pour avoir une image nette (comme avec un appareil photo.). Sa capacité de zoom équivaut à celle d’un fusil sniper type FRF2 soit environ 800 mètre (ce qui veut dire qu’avec une telle arme dans les main il serait capable, en terrain dégagé, de faire mouche à près de 2 km si la portée de tir de l’arme le lui permettait). Son corps s’adapte à sa vision ainsi, que ce soit en lançant une pierre ou en tirant avec une arme à feu, il ne manque jamais sa cible. C’est comme si ses yeux étaient un viseur pour son corps, et tout arme ou projectile devenant « le prolongement » de son corps. Extérieurement on peut voir ses pupilles s’agrandir et prendre une forme proche du losange (mais généralement personne ne s’en rend compte puisque s'il utilise son pouvoir de manière prolongé c’est quil y a, en face, une menace plus interressante que ses yeux). Point faible: Il faut qu’il puisse voir, évidement. Si il est dans le noir ou qu’il est ébloui par une lumière vive il ne pourra pas utiliser son pouvoir. Limite d'énergie: Au bout d’un quart d’heure/ vingt minutes d’utilisation continue soit de la mire de visée soit du zoom il commence à avoir mal aux yeux puis, si il insiste trop, il fini par avoir mal à la tête. Au bout d’une ou deux heures la douleur peut se révélée assez insupportable pour le mener à la limite de l’évanouissement. S’il n’utilise plus son pouvoir pendant cinq minutes à une heure (suivant le stade de douleur qu’il a atteint) la douleur disparaît. Histoire: [Les anecdotes et flash-back sont mit en spoiler pour ceux qui ne veulent lire que les détails importants] Né en Alsace, il a pourtant grandit en Auvergne,dans un hameau perdu de trois maison. Habiter à une demi-heure de l’école la plus proche ce n’était pas très pratique. Un père souvent absent, étant commercial trilingue d’une grande multinationale américaine, une mère ancienne agricultrice qui travaillait désormais de nuit dans une épicerie ouverte 24h/24 pour pouvoir prendre soin de lui et qui faisait de son mieux le rôle de deux parents. Pour lui la seule occupation qui en valait la peine était de errer dans la montagne à dessiner et observer la nature. A 6 ans, sa famille déménagea dans une maison plus proche de l’école et du lieu de travaille de sa mère. Moins de solitude et plus d’amis pour le garçon mais au final toujours les mêmes activités. A 7 ans, il a la joie de trouver son père en rentrant à la maison, il venait de donner sa démission pour pouvoir profiter de sa famille. Les plus belles années de la vie d’Eric. A 13 ans, il eut un accident qui faillit lui coûter la vie. Il tomba dans une crevasse assez profonde qui servait de décharge sauvage et qui contenait une grande quantité de fils barbelé et de verre brisé. Il resta coincé et blessé dedans pendant près de 2 heures. On dû lui l’amputé à un orteil, et lui en recoudre deux autres, il eut aussi plusieurs coupures et griffures infectées sur tout le côté droit, une fracture à la clavicule gauche et de la fièvre pendant deux jours. Et comme disait le médecin : « heureusement qu’il était vacciné contre le tétanos ». - Spoiler:
Comme tous les week-ends depuis le déménagement, Eric retournait dans le hameau qui avait vu ses premières années. Généralement il poussait ses pas jusqu’à la rivière, à quelques distances en aval, qui était son poste d’observation favori et terrain de jeu de prédilection. Pour une raison qui ne s’explique pas il voulu aller vers le sommet, pour une fois. En sandale de marche il commença à escalader quelques parois verticales pour éviter de faire des détours. Mais à 13 ans on croit tout savoir, être invincible. Malheur lui en pris, on peut aller le pied sûr pendant des kilomètres avant que le sol ne se dérobe. Et c’est ce qui se passa… Eric marchait au milieu d’herbes hautes quand, brusquement, il bascula dans le vide. Une crevasse camouflée par la végétation était ouverte sous lui. La chute fut brutale, son épaule heurta violemment la roche dans un craquement sec. L’adolescent roula sur deux mètres le long d’une sorte de toboggan naturel très raide, que l’humidité et la mousse rendaient très glissant, avant d’atteindre durement le fond où sa tête frappa la pierre, lui faisant perdre connaissance. Dans son malchance il eut la chance, ou la déveine, d’être tombé dans une crevasse qui avait servit, il y a quelques années, de décharge sauvage. Ainsi son épaule fut sauvegardée d’un second choc grâce à un vieux matelas moisi sur lequel une partie de son corps avait atterri mais pour le reste : barbelés, verre brisé, carrosserie de voiture... Son côté droit était labouré par ces déchets jetés inconsciemment là. Ce n’est pourtant pas ces quelques blessures, bien qu’infectées pour la plupart, qui inquiétèrent les secours arrivés une heure et demi plus tard, appelés par sa mère paniquée de ne pas le voir revenir pour le dîner.
En effet, dans sa chute, sa jambe s’était prise dans un rouleau de fil barbelé. Les sandales ne formant pas de véritable protection il eut la première phalange d’un de ses orteils complètement déchiqueté et les piques s’étaient plantées sur une large surface de son pied dont certaines l’avaient carrément traversé de part en part.
Les pompiers étaient arrivés par hélicoptère car il ne pouvait pas utiliser le vieux chemin de terre à moitié défoncé pour transporter un blessé. Il fallu une demi-heure pour le trouver (et ce fut tout à fait par hasard que les recherches s’était concentrées vers cette zone) et une autre demi-heure pour le sortir de là. Eric ne se souvient pas de grand-chose de ce moment, il se souvient avoir reprit connaissance quand un des chiens avait aboyé et, assommé par la morphine et la douleur, il avait fini par sombrer de nouveau. On dû lui amputer deux orteils sur place pour le dégager des barbelés.
Aux urgences on pu les lui recoudre mais les médecins ne purent rien faire pour l’orteils en lambeau. Pour le reste on pouvait dire qu’il ne s’en était pas trop mal sortit. Il pu rapidement rentrer chez lui dès que les poussées de fièvres cessèrent et qu’il fut raccommodé de tous les côtés. Ce fut vite juste un mauvais souvenir puisqu'il ne se souvenait pas de grand-chose cependant il lui resta un peur quasi-pannique des crevasses et des failles profondes.
A 14 ans, ce fut par contre la pire période de son existence, celle où il découvrit qu’il était mutant. C’était lors d’une randonnée en montagne avec des amis, il s’était éloigné pour pister un animal et c’est au moment ou il a voulu observé au mieux le cervidé que son pouvoir c’est manifesté. Il décida alors de n’en parler à personne. - Spoiler:
Pour lui les mutants n’étaient qu’une autre branche dans l’évolution humaine mais Eric avait appris que, au cours de l’Histoire, c’était toujours les plus évolués qui causaient la perte de leur prédécesseur. Pourquoi les mutants auraient-ils été différents ? Et ça il ne le voulais pas. Cela arriva alors qu’il était partit camper avec un groupe d’ami dans les montagnes. Il s’était posté près de la rivière alors que les autres organisait une soirée bien arrosée autour d’un feu de camp, il avait repéré des traces d’ongulés le matin même et comptait bien débusquer l’animal. Il préférait ça à la fête qui se préparait et savait qu’il en tirerait plus de fierté. Il se cala donc sur une épaisse branche de pin et attendit longtemps à la lumière de la lune. Soudain l’animal arriva, trop loin pour qu’il ne puisse l’observé suffisamment. Le jeune homme força donc sur ses yeux pour voir mieux et ce qu’il lui arriva le surpris tellement qu’il relâcha la prise, tombant lamentablement dans l’eau et faisant fuir l’animal. Se relevant avec difficulté, trempé, gelé et endolori, il se repassa la scène en boucle. Il ne pouvait pas vraiment dire à quel point il était choqué, effrayé et furieux mais il fut pris d’une puissante envie de crier et de pleurer en même temps. Il n’avait pas rêvé, ses yeux avaient fait un gros plan sur l’animal, il avait pu voir chaque détail de sa tête, de sa ramure, chaque muscle saillant et chaque cicatrice de combat. Une telle capacité de vision était inhumaine, et le mot qui l’écorchait le plus à dire : mutante. Cherchant malgré tout à fuir la vérité il retenta l’expérience et concentra son regard sur une feuille qui flottait sur l’eau, et la vision grossit, grossit. Il ne pu s’empêcher de penser à un fusil sniper à cet instant. Un hoquet de surprise lui échappa. Là, dans sa vision, une mire de visée était apparu en noir. Impossible ! Cette fois il hurla pour de bon, soit il était dingue, soit il était mutant… il ne savait vraiment pas quelle perspective était la mieux. Son cri de panique résonnant sur les parois de la montagne l’apaisa un peu mais ses amis arrivèrent, très inquiet. Il s’efforça de sourire. C’était décidé. Personne n’en saurait rien.
Dernière édition par Eric le Dim 13 Avr - 18:04, édité 10 fois | |
| | | | Eric
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| | Sujet: Re: Eric Müller - Sniper Ven 11 Avr - 17:59 | |
| A 15 ans, lors de la nouvelle rentrée scolaire il décida de partir faire ses études dans un internat de Paris pour que ses parents ne puissent pas remarquer son « anomalie ». A 18 ans, il entre dans un Régiment de Chasseur Parachutiste et suit une formation de tireur d’élite dans sa première année à l’armée. Suite à cette formation il devint « le gars qui dégomme une perle à un kilomètre de distance ». - Spoiler:
Nouveau, il entra dans le dortoir après avoir été accueillit très sèchement par le colonel qui ne faisait aucun effort pour prononcer son nom correctement. Le premier à venir à sa rencontre fut un type assez grand, un peu trop mince et plutôt négligé dans sa tenue, débraillé, vêtements froissés, et coupe règlementaire coiffée en brosse mais, à l’arrière du crâne, sur ses cheveux blond platine était teint un corbeau en noir. Son visage très expressif attirait tout de suite la sympathie. Il dégageait un charisme impressionnant.
« Eric Müller ? Müller ? T’es allemand ? »
« Non, je n’ai d’allemand que la moitié du nom et le grand-père. »
« Ah ok. Moi c’est Matthieu Montfaucon et le colonel ne me supporte pas. »
« On se demande bien pourquoi… » lança une voix derrière lui, plaisantant.
Elle venait d’un gars souriant en coin, accoudé contre le mur, musclé, peau mate, cheveux noirs et yeux bleus glaciers, à peu près l’image qu’on pouvait avoir de l’idéal masculin d’une femme sur deux.
« Mais je ne vois vraiment pas » se défendit le blond en riant « Frank, tu sais bien que le coup de la plaque de verglas en plein milieu de son chemin se n’est pas ma faute, j’te jure, j’ai juste eut le malheur de rire à ce moment-là. » il se tourna vers Eric « Le reste fut une malheureuse accumulation de coïncidences. »
« Je n’en doute pas. » répondit le nouveau de la section.
« Bref… En tout cas bienvenu. »
Eric serra la main amicale qui lui était tendu. Ainsi commença sa grande amitié avec cet homme. Apparemment gagner l’amitié de Matthieu c’était s’attirer la sympathie de tous. Ce fut alors facile d’entrer dans ce groupe si soudé. Il y avait Frank, l’ex-mannequin, Rémi, magicien amateur, Bastien, ancien suicidaire qui avait trouvé sa voie dans l’armée, Erwan, réserviste, cuisinier dans le civil, et puis Sylvain et son jumeau Armand, Stephan et Adrien qui jouent toujours aux échecs ensemble, Jacques un accro de l’adrénaline au nez cassé, Jordan un balafré aussi causant qu’une porte de prison, les deux seules femmes de tout les paras : Jade et Hélène qui forçaient le respect, Mikaël, 20 ans et déjà les cheveux blancs (il avait été atteint par le syndrome de Marie-Antoinette suite à l’incendie de sa maison à 7 ans), Carrol un gars d’origine irlandaise aux cheveux roux, ochlophobe (peur de la foule dense, oppression dans la foule proche de la claustrophobie) et joueur de cornemuse, et les autres, et bien sûr Matthieu au milieu de tout ça comme si tout le monde gravitait autour.
A 19 ans, il devient soldat première classe. Dans sa section, avant d’être tous dispersés, ils décident, idée de Frank en fait, de se lier d’un signe commun : un grand tatouage dans le dos du saint patron des parachutistes. A 20 ans, Matthieu (22 ans alors) quitte les paras pour se marier et entrer dans la gendarmerie. Eric est envoyé en Côte-d’Ivoire durant un an et demi puis retourne en France. A 22 ans, il entre dans la Marine comme fusiller marin pour un an. Durant cette période : 14 semaines de stage commando élémentaire à Lorient pour entrer dans les Commandos marines (les deux semaines de stage parachutiste qui suvirent et terminèrent le « stac » furent une promenade de santé pour lui), puis il poursuivit avec les 7 mois et demi de Cours Nageur pour obtenir le brevet de nageur de combat. Le 6ème mois de la formation un mutant militaire surnommé par les autres Poséidon (en raison d’un tatouage et de sa capacité à rester des heures sous l’eau) tente de le noyer lors d’un entraînement en pleine mer manquant également de le virer du stage.… Il termine malgré tout sa formation de commando avec quelques stages complémentaires sur deux semaines. - Spoiler:
Eric arriva à la gare, habillé en treillis, comme beaucoup de ses collègues sur le quai, descendit son sac et se dirigea vers les autres. Il en reconnu quelques uns de son régiment qui devaient suivre aussi le Cours Nageur mais tous semblaient avoir l’attention retenu par un gars. Pas spécialement grand, un peu trop pâle et qui arborait un grand tatouage représentant Poséidon (avec queue de poisson et trident) sur le bras. Un gars de sa connaissance l’interpella, le bras sur l’épaule de l’autre type.
« Hé, Eric, viens par là ! »
« Hum ? Qu’est-ce que tu me veux Nicolas ? » demanda-t-il pas encore très réveillé après son voyage en train.
« Lui c’est Alexandre, il est dans mon ancien régiment de fusillers marins. » déclara le dénommé Nicolas en poussant vers lui l’homme au teint maladif.
« Ah, ok. Eric. » se présenta-t-il en serrant la main au singulier personnage.
A l’observer de plus près il n’avait pas l’air du tout malade. Malgré un mauvais pressentiment, il ne pu prolonger son observation puisqu’Alexandre était déjà appelé ailleurs.
« Hé Eric, vas-y, devine pourquoi on l’appelle Poséidon ! »
« Arrête avec tes "Hé Eric", c’est agaçant » répliqua l’ancien para en plaisantant « Son tatouage je suppose ? »
« Heu… oui mais pas que ça… »
« Bon accouche tu sais que je suis pas doué en devinette ! »
Nicolas se pencha vers lui d’un air de confidence :
« C’est un mutant. »
« PARDON ? »
« Hé, ça va pas de gueuler comme ça ! Laisse-moi t’expliquer : il n’a pas de globules rouges, ni de poumons d’ailleurs. Il peut passer sa vie sous l’eau ou même enfermé dans une pièce avec du gaz toxique. Pas de système respiratoire, rien ! Il a le sang d’une drôle de couleur, c’est marrant, je dirais proche du blanc… »
Tendit qu’il parlait Eric eut une grimace indescriptible entre le dégoût, la colère et la peur, qui ne fut pas remarquée par son camarade. Il prit rapidement congés et, plus tard, pris soin d’éviter son semblable dont la présence lui était insupportable. Pourtant il ne lui avait rien fait, il remuait juste le couteau dans la plaie pour quelqu’un qui n’avait pas réussit à s’accepter entièrement en temps que mutant. Pourtant cette attitudes sans fondement visible vexa fortement l’autre concerné jusqu’à faire d’Eric la principale cible de ses plaisanterie. Pour résumé, l’ambiance était électrique, voir même nitroglicérique.
L’étincelle qui mit le feu aux poudres fut une blague de trop qui aurait pu mal finir, le sixième mois de la formation. Durant un entraînement draconien en pleine mer où les militaires devaient nager un bon demi kilomètre avec les mains attachées derrière le dos, Alex trouva drôle, à 15 mètres de l’arrivée, de ceinturer les pieds d’Eric avec ses jambes et de l’entraîner sous l’eau, l’empêchant d’aller chercher de l’air à la surface. Le parachutiste ne parvint à ce dégager qu’au bord de l’asphyxie. Le sergent qui surveillait l’exercice et avait vu le manège envoya deux hommes les rechercher. Jamais Eric n’avait été si furieux et tant qu’ils furent sur le Zodiac il se contenta de lancer un regard assassin au mutant qui lui répondait avec un sourire innocent. Une fois qu’il eut posé le pied à terre "Poséidon" eut le mot malheureux qui le condamna.
« Allez, sans rancune ! »
Eric, qui s’était retenu jusque là, craqua et envoya un coup de poing chargé de fureur en direction de la figure d’Alexandre qui le prit de pleine face. S’en suivit une violente bagarre qui fut intitulée pour le reste du stac : "la bataille épique entre le ciel et la mer" (en référence à leur tatouage respectif). Il fallut beaucoup de temps et d’hommes pour séparer définitivement les deux adversaires bien décidés à en découdre.
Le résultat ne fut guère concluant, à deux doigts de se faire renvoyer du stage, il eurent sans doute la punition la plus dure de leur vie : toutes les corvées jusqu’à la fin du stac, des tours de camp à n’en plus finir… et l’obligation de travailler ensemble ! Sans compter le passage à l’infirmerie pour soigner les arcades et les lèvres éclatées, les yeux au beurre noir et autres.
La même année il rencontre une jeune femme, ils commenceront à vivre ensemble peu après l’incident avec l’autre mutant. 23 ans, il passe à l’Armée de l’Air et commence un « stac » de Commando Parachutiste de l’Air en trichant sur son âge, supercherie découverte. Il est alors forcé de quitter l’Armée de l’Air bien qu’il est gagné durant quelques mois des notions élémentaires de combat en guérilla. Il retourne dans son régiment d’origine, chez les paras. A 24 ans, il déménage aux Etats-Unis avec sa fiancée (ils se sépareront peu de temps après et annuleront leur mariage.). Il quitte l’Armée et commence des études de biologie/zoologie. A 25 ans, il met un terme à ses études et entre dans la US Army comme simple soldat, il ne pouvait pas espérer plus en tant que simple résident étranger aux USA. A 26 ans il est muté parmi les Purifiers suite à la connaissance de sa haine envers les mutants, son curriculum vitae et sa maîtrise des armes à feu. On l’a contacté pour lui faire cette proposition qu’il a tout de suite acceptée. Note(s): Les armes qu'il préfère utiliser sont le fusil sniper FRF2 et le pistolet automatique PAMAS G1 (armes conventionnelles de l’armée française).
Dernière édition par Eric le Dim 13 Avr - 12:35, édité 3 fois | |
| | | | Heallya
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| | Sujet: Re: Eric Müller - Sniper Lun 23 Aoû - 19:49 | |
| Eum, j'ai lu en diagonal rapidement. Ton pouvoir est bien pensé et ton personnage est bien monté en général. Coté Rp je sais que ça va également (t'ayant lu XD ).
Pour moi tu es accepté!
Mais j'ai juste un petit truc que je voudrais te faire part: ta signature est un peu grosse...on demande dans les règles une proportion maximal précise. Je sais qu'on t'a jamais fait ch*** avec ça avant mais bon! Les règlements c'est les règlements...^^; | |
| | | | Eric
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| | Sujet: Re: Eric Müller - Sniper Mar 24 Aoû - 5:24 | |
| Merci  . Pour la signature je la modifie dans la journée dès que possible car comme tu le dis : le règlement c'est le règlement. Je serais un bien piètre militaire à ne pas savoir ça ^^. Edit : Voilà, c'est fait. Normalement elle est à la bonne taille maintenant ^^ | |
| | | | Shield
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| | Sujet: Re: Eric Müller - Sniper Mar 24 Aoû - 22:20 | |
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| | | | Eric
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| | Sujet: Re: Eric Müller - Sniper Jeu 26 Aoû - 10:41 | |
| Merci Shield Plus qu'un admin et le monde tremblera devant la puissance des Purifiers  ... à votre bon coeur M'sieurs 'dames  | |
| | | | Vision
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| | Sujet: Re: Eric Müller - Sniper Ven 27 Aoû - 2:23 | |
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| | Sujet: Re: Eric Müller - Sniper | |
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| | | | | | Eric Müller - Sniper | |
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