Manoir Lyndhurst

Cézanne soupira lorsque son conjoint éclata de rire. Elle n'aimait pas vraiment lui demander ce genre de service... Mais le jet privé lui laisserait un peu plus de temps pour se préparé... et puis, elle ne pensait pas qu'Alfred aurait apprécier faire 6h de trajet en avion, même en classe affaire!

Je ne peux pas vraiment lui dire que ça me dérange le gros luxe... mais quand même!
pensa-t-elle.

Le doux baiser qu'elle reçu lui fit oublié l'espace de quelque instant la mort imminente qui l'attendait. Puis il s'éloigna quelque peu, la laissant observer le corp bien définit qu'il avait. Bien qu'elle l'avait examiné de très près quelques minutes plus tôt, c'était un autre contexte! Un léger sourire étira ses lèvres.

Je suis tombé sur une vraie perle rare...
pensa-t-elle sans aucune gêne.

Alors qu'Alfred réservait leur moyen de transport, Cézanne appela pour annuler sa réservation. Elle n'en aurait plus besoin, alors aussi bien tenir l'aéroport au courant. Elle racrocha en même temps qu'Alfred revenait vers elle.

-J'avais déjà organiser mes bagages... mais ils sont encore à l'institut, dans ma chambre. Pas dans une valise... En gros j'ai faite une liste. J'étais sensé rester chez mes parents oui... je ne sais pas s'ils seraient très heureux à l'idée que l'on soit dans la même chambre... ils sont assez protecteurs envers moi. On verra rendu là pour cette question là.
conclue-t-elle.

Elle mit ses bras autour du cou d'Aqua dans une étreinte d'un douceur quelque peu inhabituelle pour la docteur.

-Et toi mon amour? Tu n'as pas de bagages à faire? Tu n'es pas nerveux à l'idée de rencontré mes parents?
demanda-t-elle en se moquant un peu.

Alfred se rapprocha se Cézanne et fut agréablement surpris de l’étreinte de celle-ci.

Je n’irais pas me plaindre ceci dit. Pensa t-il en appréciant le rare moment.

Si je suis nerveux ? Oh je suis terrifié intérieurement pour être honnête.. Mais pour toi je suis prêt à braver tous les dangers, alors je devrais survivre à tes parents. Enfin, je l'espère.  finit-il avec un clin d’oeil. Il avait bien noté le ton moqueur de sa fiancé.

Pour ce qui est de mes bagages, je préfère voyager léger. Le jet a un minimum que j’ai besoin quand je voyage. Cela devrait convenir pour quelques jours, au besoin j’irais faire les boutiques avec toi selon la duré du séjour. Pour ce qui est de la chambre, comme tu dis, allons y une étape à la fois dans ce cas. Et pour le moment, je crois que nous sommes à cette étape. A peine finit il sa phrase qu’Alfred embrassa Cézanne avec passion durant un moment, appréciant le fait que pour le moment ils étaient seules au monde. Il la sera dans ses bras, une main dans ses cheveux et tenta par ce baiser de lui montré a quel point elle lui avait manqué.

Puis aussi soudainement qu’il l’embrassa, Alfred pris sa forme de nuage et quitta les bras de sa douce pour se rematérialiser quelques pas plus loin, ramassant sa chemise et son veston qu’il jeta sur son épaule, sans la remettre, prenant clairement une pause tel un model.

Nous devrions aller faire tes bagages non ? Dit-il sur le même ton moqueur que Cézanne, clairement dans le but de la titiller.

Cézanne savoura le baiser pasionné. Elle ne se rappellait pas la dernière fois ou Alfred l'avait embrasser avec autant d'insistance, mais cela luiu importait peu pour le moment. Le coeur du docteure battait la chamade et elle ne voulait pas que ce moment cesse. Mais son aimé se dématerialisa, lui arrachant un petit cri de surprise.

Évidemment, tu ne pouvais pas t'éloigner normalement...
pensa-t-elle en roulant des yeux.

-Tu penses ajouter un nouveau métier à ton C.V.?
lui dit-elle, s'accotant un peu plus confortablement dans l'escalier.

Elle prenait certainement beaucoup de plaisir à le regarder se pavanné de la sorte. Les yeux d'Heallya pétillait d'amusement. Après un moment plutôt court, elle se releva lentement, montrant ''accidentellement'' une partie de sa poitrine dans le mouvement.

Ça se joue à deux ce jeu là...
pensa-t-elle, prête à relevé le défi.

-Je ne sais pas combien de temps je serais rester là-bas. J'ai encore des vêtements chez mes parents... mais puisque c'était un voyage de duré indéterminé... des bagages semblaient être une bonne idée.
expliqua Cézanne est s'approchant d'Alfred en roulant des hanches.

Elle était très confiante, un peu trop confiante même. Elle se mit sur la pointe des pieds pour être un peu plus à la hauteur d'Alfred et s'avança comme pour lui prendre un baiser. Cependant, ses lèvres ne touchèrent pas celle de l'homme en face d'elle.

-Tu sais... Tu n'es pas le seul à voyager léger. On devrait avoir le temps de visiter la maison.
murmura-t-elle, quelque peu aguichante.

Elle lui donna un léger baiser sur la joue, question de lui montré qu'elle avait encore le contrôle de la situation.

Un nouveau métier? Tu pense que j’aurais des chances ? Personnellement je crois que tu es peut être un peu biaisé.  Dit-il avec un sourire moqueur, prenant un autre pause sur le moment. Clairement il prenait un malin plaisir à la taquiner et son roulement de yeux lui dit qu’il avait réussi. Il n’était pas vraiment dans son habitude de se pavaner de la sorte, mais devant cette femme, l’habitude prenait le bord rapidement.

Il ne manqua pas non plus de remarquer qu’elle semblait y prendre goût, s’étant confortablement assise dans l’escalier pour le regarder, il ne pouvait que prendre part au jeu. Lorsqu’elle se leva dévoilant légèrement sa féminité et s'avança en roulant ses hanches, Alfred ne put que l'admirer dans toute sa splendeur.

Elle est simplement magnifique, j’ai trouver la perle rare c’est évident. Pensa t-il, oubliant à ce moment le reste du monde. Il ne réagit même pas lorsqu’elle parla de bagage, continuant de l’admirer comme si elle était un oeuvre d’art sous ses yeux.

Son regard, remplis d’émotion, n’était que pour Cézanne qui s’approchait à ce moment d’un pas assuré et clairement aguicheur, elle semblait complètement en contrôle d’elle. Le coeur d’Alfred se faisait fébrile dans son torse. Elle avait définitivement du talent pour réveiller en lui la passion.

Lorsqu’elle se rapprocha pour l’embrasser sur la pointe des  pied, mais qu’elle n’en fut rien et murmura avant de l’embrasser sur la joue, les pensés d’Alfred était claire.

Oh, si on est pour jouer... Pensa Alfred alors qu’elle l’embrassait sur la joue. Il en profita du fait qu’elle était sur la pointe des pieds a ce moment pour la pivoté soudainement Cézanne comme s'il dansait avec elle pour qu’elle se retrouve dos à lui, il fallait bien que ses quelques cours de dance l’aide de temps en temps.

Il se retrouva les 2 mains sur les hanches de Cézanne, son corps très près du sien,  il baissa la tête pour que ses lèvres frôle le creux de son coup, il parla en remontant doucement du début de sa chemise jusqu'à l’arrière de son oreille, son souffle chaud était clairement volontaire ainsi que ses lèvres qui ne faisait que la frôler pendant qu’il parlait.

Il me ferait plaisir de te faire visité, qu'aimerais tu découvrir ? Les jardins peut être ? la bibliothèque est charmante. Dit-il en la gardant près de lui durant tout ce temps. Les mains en place sur ses hanches. Il termina sa phrase que ses lèvres était sur le point de toucher son lobe d'oreille, mais seulement presque, seulement son souffle pouvait être ressenti.

Cézanne fut quelque peu surprise par le revirement de situation. Alfred avait définitivement plus d'expérience qu'elle à ce petit jeu là! Cependant, elle était bien déterminé à combler son manque d'expérience par son imagination. Garder son visage confiant s'avéra tout de même plus difficile qu'elle ne l'aurait cru lorsqu'un frisson lui parcouru le dos. Il avait découvert ce point faible chez elle très rapidement... il en abusait légèrement.

Concentration...qu'est-ce que je fais maintenant?
songea-t-elle appréciant le moment.

Ils étaient si proche qu'Heallya pouvait sentir le coeur d'Aqua battre la chamade également. cela lui redonna un peu de plomb de savoir qu'elle n'était pas la seule à se sentir ainsi. Et bien que la situation actuelle était plutot agréable... elle ne pouvait pas arrêter là sans s'avouer vaincu.

-Je suis sur que toutes les pièces de ce manoir ont quelque chose de spéciale.
dit-elle calmement en posant ses mains sur celle d'Alfred.

Dans un mouvement très fluide, elle se défit de son enprise, pivota, fit une passe de pied pour déséquilibré son aimé et le faire basculer vers elle. C'était une maneuvre un peu risquer, mais elle savait qu'Alfred ne la laisserait pas tomber au sol. Elle serait alors dans une position un peu désavantageuse, mais elle saurait gérer rendu là!

Alfred n’avait pas vu la contre-attaque de Cézanne venir, lorsqu’elle tenta de le déséquilibré elle réussit donc avec brio, il n’eut qu’un moment pour réagir avant que les 2 tombes sur le sol, par chance il était près d’une rivière et l’air ambiant était plutôt humide. Il fut capable de condensé assez d’eau sous elle et lui pour absorber leurs chute. Elle tomba donc dans une grosse bulle d’eau qui ne dura qu’un moment, le temps qu’Alfred tombe sur elle à son tour, son corps contre le sien. Il avait put ainsi ralentir leur chute.

On veut jouer dangereusement aujourd’hui on dirait... Pensa t’il en faisant s’évaporer le surplus d’eau autour d’eau, par contre il laissa les vêtements de Cézanne trempé comme si elle avait sauté dans une piscine, dans son cas a lui, son torsé était simplement et ses pantalons n'était pas vraiment mieux.

Le visage d’Alfred était maintenant au niveau de Cézanne, le coude au sol à côté du visage de celle ci et une de ses jambes entre les siennes. Il avait supporter son corps pour ne pas l'écraser, mais tout de même son corps était collé contre le sien.

Ahhh j’avais oublier comment j’aimais son parfum. Pensa Alfred avec un petit sourire. C’est peut être c’est son odeur naturelle en fait.

Alfred approcha son visage près de celui de Cézanne, il la regarda dans les yeux, se perdant dans ceux ci, sa respiration était douce, son regard toujours aussi amoureux. Il ne dit rien, ne faisant que fixer sa femme.

Constatant que son plan avait fonctionné mieux que prévu, Cézanne préparait déjà son prochain mouvement. Cependant, Alfred ne semblait plus intéresser par leur petit jeu, adoptant un aire très sérieux. Le regard intense qu'ils échangèrent fit augmenter le rythme cardiaque de la docteure et sa devint un brin plus rapide.

Dans ce genre de situation... je ne suis jamais sur de ce qui te passes par la tête!
pensa-t-elle en rougissant un peu.

Le regard d'Alfred était très intense, mais elle n'arrivait pas à détourner ses yeux de ceux de son aimé. Dans cette position, Cézanne ne pouvait pas faire grand chose... mais son cerveau était un peu à un point mort au niveau de l'acton!

-Si tu voulais que l'on retir nos vêtements, tu n'avais pas besoin de nous tremper!
dit-elle, plus par réflexe pour détendre la situation que sérieusement.

Qu'est-ce que je viens de dire???!!!!
pensa-t-elle en réalisant ses propos.

Cézanne essaya de bouger légèrement, mais elle était plutot à la merci d'Aqua... ne pouvant que bouger ses bras, elle posa délicatement ses mains sur les côtes de l'homme collé à elle.

Alfred était vraiment perdu dans le moment, il n’avait pas trop remarquer la situation et le fait qu’elle ne pouvait pas vraiment bougé, mais le frisson qui parcourut Alfred lorsque la main de Cézanne le toucha le ramena à la réalité rapidement. Son regard s'adoucit immédiatement comme s’il était revenu de loin.

Elle a vraiment le don de me faire perdre la tête. pensa t’il

Il lui fit un petit clin d’oeil et l’embrassa sur la joue doucement puis approcha ses lèvres de son oreille pour lui murmuré.

-Si tu voulais être couché à mes côtés, il y a plus simple que tenté de se jeter au sol. Dit-il d’une voix étrangement suave puis se leva lentement et tendis la main à Cézanne pour l'aider à se relever. Il se rappela qu'il l'avait attendu la nuit d'avant avant de tomber de fatigue.

Je devrais la taquiner sur le fait qu'elle dors plus souvent collé a son bureau que sur moi ? Sans doute que non... Pensa t'il n'osant pas faire une blague a ce state.

Un large sourire étira les lèvres d'Heallya alors qu'Alfred répliquait à son commentaire. Elle était soulagé qu'il ne le mentionne pas d'ailleur. Elle accepta l'aide que lui offrit Alfred sans hésiter et une fois debout, continua son mouvement pour voler un véritable baiser.

-Mais c'est plus drôle si je te jete sur le sol non?
dit-elle, tenant toujours la main d'Alfred.

Eum...avec cette logique, c'est comme si je disais que c'était plus drôle nouos détremper que de simplement enlevé nos vêtements...
pensa-t-elle regrettant un brin ne pas pouvoir reprendre ses paroles.

Elle replaça de sa main libre ses cheveux d'un mouvement simple pour dégager son visage. Elle replaça ensuite sa chemise qui lui collait à la peau.

-J'aimerais bien visité les pièces qui t'intéresse. Tu sembles bien connaitre l'endroit alors...
dit-elle pour revenir sur le sujet principal.

Alfred apprécia le baisé qui fut volé malgré qu’il fut si rapide. Le sourire de Cézanne valait de toute façon son pesant d’or pour lui, cela valait bien un baisé volé. Alfred ne fit pas de cas du fait non plus sur le fait qu’elle semblait avoir un malin plaisir à le jeter sur le sol. Il répondu plutôt à sa phrase.

-Oh j’ai visité par le passé et j’ai lu un peu sur l’endroit. Je te fais visité avec plaisir, mais avant permet moi de régler ce petit trouble que tu semble avoir.

Alfred se pencha et porta la main de Cézanne à ses lèvres, usant de son pouvoir pour assécher sa main en transformant l’eau sur sa peau en brune et diffusant l’humidité créé dans l’air. Puis il embrassa son avant bras, son biceps, et son épaule en remontant tranquillement et continuant d’user de son pouvoir à chaque étape.

Une fois à l’épaule il fit un pas pour se placer derrière elle pour l’embrasser dans le cou en lâchant sa main mais la caressant le long du bras pour que sa main se rende dans ses cheveux. En caressant doucement les cheveux de Cézanne de sa main, ses cheveux redevenait sec peu à peu, il tassa ensuite la tignasse maintenant sèche de Cézanne pour répéter le manège sur son autre bras commençant avec un baisé dans le creux de son cou puis tout le long du bras pour terminé avec sa main dans la sienne.

Il la regarda d’un air un peu joueur puis se mis a genou devant elle, lâchant sa main une nouvelle fois et posant les deux mains sur ses mollets, pour remonter celles ci chaque côté de ses jambes, en passant par l’extérieur de ses cuisses, puis ses hanches. Il se retrouva donc face a face avec elle encore une fois, ses deux main sur ses hanches et regarda sa chemise qui était coller à sa peau en ce moment avec un petit sourire.

Cela lui donne un air plutôt sexy ce look mouillé Pensa t-il avant de passer ses mains sur chacun des flancs de Cézanne et terminant en lui donnant un petit baiser sur les lèvres. Il recula par la suite la regardant de bas en haut.

-Et voilà ! Et maintenant pour moi. Dit-il avant de claquer des doigts ce qui causa le même effet d’évaporation sur tout son corps d’un coup, devenant sec comme s’il n’avait jamais été trempé.

Il continua en disant  -Qu’aimerais tu visité en premier, quelque chose t’interesse ?  

Heallya se laissa faire sans broncher. Elle savait très bien qu'il se donnait en spectacle, mais elle n'en fit rien. Visiblement Alfred s'amusait à prendre son temps... mais pas pour lui même!

-Eum... Tu as parlé d'une magnifique bibliothèque...
dit-elle pensive, son index sur la bouche.

Elle fit quelques pas en conservant cet air pensif avant de se pencher pour ramasser la chemise d'Alfred. Elle passa derrier lui pour l'aider à la remettre. Elle tenta de ne pas fixé la légère démarcation proche de l'omoplate du mutant, mais elle ne pu retenir un froncement de sourcil inquiet.

Bonne chose qu'il ne puisse pas voir mon visage de cet angle!
pensa-t-elle.

Une fois la chemise sur les épaule d'Aqua, Heallya revint face à lui en laissant glisser sa main du dos jusqu'au premier bouton.

-Si je décide de simplement courir un peu partout... J'ai beaucoup de chance de me perdre?
demanda-t-elle en reboutonnant tranquillement la chemise de son aimé.

Alfred sourit doucement et laissa sa fiancé lui attacher la chemise en souriant.

-Oh je ne crois pas, ce n'est pas si grand au fond. Le domaine autour du manoir est plutôt grand ceci dit, mais nous prendrons le temps de visité le terrain a notre retour si tu veux, le jardin de rose est particulièrement beau a ce temps ci de l’année ma t’on dis.  Alfred explica avec un sourire.

Une fois sa chemise mise, il prit la main de Cézanne dans la sienne.

-Préfère tu courir partout ou visité avec moi main dans la main ? Quoique probablement que si tu cours partout cela prendra moins de temps répondit-il sur un ton jovial. Il aimait clairement ce côté de Cézanne.

-C’est à ton choix mon amour, nous avons encore du temps avant de devoir être à l’aéroport de toute facon Il sortit une clé de ses poches.
-Voici la clé maître, elle ouvre toutes les portes du manoir. Termina t’il en offrant la clé à Cézanne. le double de la clé étant encore dans la porte d’entré qui était encore ouverte non loin.

Cézanne prit la clé sans y accorder trop d'intérêt. Elle semblait prête à décoller à tout moment. Une idée semblait lui trotter dans la tête et elle n'allait pas tarder à l'exécuter.

-Si je peux choisir sans aucune conséquence alors c'est plutôt facile de décidé!
dit-elle en rangeant la clé sur son petit trousseau.

Les deux!
déclara-t-elle dans sa tête.

malgré son exitation apparente, la docteure prit le temps de récupérer la clé encore dans la serrure et de fermer la porte derrière elle. Il n'y avait probablement personne dans les 100 kilomètres autour du manoir, c'était donc plus par habitude que par nécessité.

-Si j'ai la mienne, tu devrais faire attention à la tienne. Je sais que tecniquement je ne peux pas t'enfermer dehors... mais tu es sensé passer par la porte comme tout le monde!
dit-elle en lui redonnant la clé.

Cézanne avait citer l'une de ses règles qu'Alfred aimait bien enfreindre. Elle se doutait qu'il ne l'écouterait pas plus...mais parfois il lui arrivait de vouloir lui faire plaisir et de se plier à sa volonté. Elle marqua une petite pause, le sourire aux lèvres. Elle avait un petit air enfantin de quelqu'un qui va faire un mauvais tour.

Est-ce que je vais éventuellement trouver des passages secrets? J'ai un manoir!
trépigna-t-elle intérieurement.

Elle prit délicatement la main de son fiancé, puis avança rapidement vers le salon. De par son avancé soudaine, elle tira par le fait même son conjoint cette fois-ci sans aucune délicatesse. La docteure s'amusait à tout regader, particulièrement curieuse sur tous les petits détails. Elle ne passa aucune commentaire sur la décoration, qui ne semblait pas l'affecter le moins du monde. Elle entra dans un pièce, en faissait le tour rapidement... allait dans une autre pièce, fessait le même manège, revenait à la pièce précédente car elle avait remarquer quelque chose de similaire... Tout ça sans jamais lacher la main de son aimé. C'était un côté d'elle qu'elle n'avait encore jamais montré à Alfred.

Alfred n’était pas prêt mentalement à ce qui était en train d’arriver. Cette jeune femme, qui parfois était la doctor sérieuse qui oubliait le monde autour d’elle en se plongeant dans son travail, d’autres fois une femme fragile quand touchais son coeur, le plus souvent une femme forte et incroyable à ses yeux, lui montrait pour la première fois son côté un peu enfantin, un côté joueur. La découverte de son côté curieux et excité lui plut énormément.

Je crois que je pourrais m’habituer à cette facette d’elle très facilement pensa t-il en rangeant sa clé  

-Je vais tenté de passer par la porte le plus souvent possible. Promis. répondit-il sincèrement en se laissant prendre la main.

Il se laissa tirer de pièce en pièce à travers le manoir, donnant à peine de la résistance à sa fiancé qui le tirait partout, juste assez pour signifier sa présence mais pas pour la ralentir. Il était aussi intéressé par l’endroit, il pensait comment ils pourraient aménager l’endroit pour qu’il soit plus chaleureux, prenant note de ce qui attirait le plus l’attention de Cézanne durant leur tour.

Elle a l’air de s'amuser comme un enfant dans un magasin de jouet. Je crois que nous allons être heureux ici.pensa t-il regardant Cézanne qui avait les yeux pétillant devant ce qu’elle découvrait. Il ne regarda même pas l’heure passé.  Il avait de toute façon que le jet pourra attendre sans problème de toute façon.

Après un moment, toujours en la suivant main dans la mains Alfred lui demanda sur un ton jovial..

-Alors, comment trouves tu l’endroit ?   Alfred n’avait pas vraiment besoin de réponse, simplement la voir découvrir l’endroit lui disait déjà beaucoup sur son idée de l’endroit.

Cézanne avait beaucoup de plaisir à regarder tout et rien à la fois. Elle regardait les cadres, touchait les statuts, déplaçait certains biblos... Elle ouvrit même une fenêtre donnant sur les jardins pour mieux l'observer! Elle avait passer un plus grand moment dans la bibliothèque, touchant les reliures des livres sur les étagères et portant une attention aux titres qu'elle aurait pu reconnaitre. Quelques fois, elle attirait l'attention d'Alfred sur le mobilier ou la décoration. Puis vient la question qu'elle attendait depuis quelques pièces.

-J'aime beaucoup!
répondit-elle en ouvrant la porte d'une autre pièce.

D'après les dimenssion et la position dans le manoir, tout portait à croire que c'était la chambre des maître. Heallya regarda le lit sans s'avancer dans la pièce et ne pu s'empêcher un commentaire.

-Mais ce lit ne reste pas là! Je refuse!
s'exclama la docteure, presque indigné.

Le lit n'était pas très grand et occupait une partie ridicule de la chambre. Sans compter que les draps présentement sur ce dernier était d'une laideure à faire pleurer n'importe qui!

Mais qui a pensé à un couvre lit aussi grotesque avec des rideaux si hideux?!
se demanda Heallya.

Elle ne put s'empêcher d'éclater de rire tant la décoration de cette pièce était affreuse!

Alfred avait un air satisfait, il passait certainement un bon moment à visiter leurs nouvelle maison avec Cézanne. Lorsqu’il arriva le temps de la chambre des maîtres, Alfred eu la même réaction qu’elle. Le tout était complètement horrible. Ceci dit il ne peut s'empêcher de faire un pas dans la chambre et de sa main libre pointa les rideaux.

-Quoi ?! Et pourtant le jaune crasse s'agence si bien avec ce vert morbide ! Puis regarde la dentelle des rideaux qui se marie parfaitement avec le couvre lit fleuri. Et que dire de cette tapisserie ! Une vrai oeuvre d’art ! Commenta Alfred sur un ton rieur. Il tira Cézanne à l’intérieur de la place doucement.

-Mais bon, je suis d’accord le lit est peut être un peu petit. Mais ce matelas doit surement être considéré monument historique ! Enchaîna Alfred en faisant le tour de la pièce main dans la main avec Cézanne. Il s'arrêta devant la grande fenêtre tira la main de Cézanne avec douceur pour qu’elle se retrouve devant lui face à une des nombreuses fenêtres de la chambre. La vue à partir de la chambre des maîtres était superbe, donnant sur la cour arrière et les jardins. Alfred pointa un peu plus loin au delà du jardin, on pouvait voir la rivière à travers les arbres.

-Le soleil se couche ici. De notre chambre nous avons une vu magnifique a tout les soir sur le coucher de soleil sur la rivière. Sans parler que le matin la pièce est aussi éclairé par le soleil levant donnant sur la fenêtre opposé.

Il passa ses bras chaques coté d’elle et la serra doucement son torse collé à son dos.

-Si tu veux, nous engagerons une décoratrice qui remettra le tout au goût du jour selon nos spécification et nous achèterons un nouveau lit. Dit t-il doucement pendant t-il était toujours serré contre elle à regarder le paysage.

Cézanne ria de plus belle suite aux commentaires d'Alfred. Elle se calma après quelques secondes, mais elle gloussait encore un peu, incapable de ne pas se moquer de la pièce. Elle reprit la main d'Alfred lorsqu'il la lui offrit pour continuer leur exploration.

-Monument historique ou pas, je ne dors pas la dedans!
dit-elle à Alfred sur un ton rieur bien que tout à fait sérieux.

En faissant le tour de la pièce, Cézanne remarqua tout de même certains points positif. Excepté la décoration, elle aimait bien la pièce. Puis Alfred l'amena devant l'une des fenêtres. Elle resta bouche bée devant la beauté de l'endroit. Définitivement, c'était la meilleure vu de tout le manoir sur le domaine.

C'est magnifique...
pensa-t-elle émerveillée.

La docteure écouta les explications de son conjoint avec beaucoup d'attention. Cela la réjouissait de savoir qu'elle pourrait contempler une vision encore plus impresionnante avec son aimé tous les soirs. Lorsqu'il la serra doucement au niveau de la taille, Cézanne déposa ses mains sur celles d'Alfred et laissa sa tête reposer sur son torse. Elle se trouvait sacrément chanceuse... et un peu mal de savoir qu'Alfred allait propablement passé un mauvais quart heure avec ses parents...

-Pour le nouveau lit, ce n'est pas discutable!
dit-elle en riant.

Elle prit une pause, semblant réfléchir grandement.

-Une décoratrice serait probablement l'une des meilleures opptions pour ne pas nous casser la tête.
décréta la docteure toujours dans les bras de son conjoint.

Elle soupira un peu, fermant les yeux pour mieux apprécier le moment. Cet homme avait le don de la rendre confortable. Cependant, après quelques minutes la réalité la rattrapa.

-Nous devrions probablement nous rendre à l'aéroport. J'aimerais arriver d'avance chez mes parents que le planning initiale. Question de pouvoir souper à l'heure après avoir gérer leur crise cardiaque...
dit Cézanne résigné à l'idée que la rencontre allait être mouvementé.

Alfred apprécia le moment aussi longtemps qu’il dura, mais elle avait raison, ils devraient se mettre en route bientôt.

-Ont devrait en effet se mettre en route. On passe à l'institut avant d’aller à l’aéroport pour tes bagages ? Dit t-il avant de se diriger vers la sortit du manoir la main dans celle de Cézanne. En sortant il referma la porte et la vérouillage, l’Exelero les attendais toujours en face du Manoir.

-Tu veux conduire ? Je crois que tu t’es amélioré en mon absence, j’ai juste passer près de la crise une ou deux fois durant le chemin entre l'Institut et le Manoir. Dit-il avec un petit clin d’oeil à sa femme. En effet, malgré la conduite agressive de Cézanne, elle c’était clairement améliorer.

Alfred n’attendit pas la réponse, sachant très bien ce qu’elle serait, après tout il lui avait offert de lui transférer la voiture et se dirigea vers le côté passager pour y prendre place. Il avait aimé voir le bonheur de sa femme de conduire cette voiture et en tant que chauffeur de l’école il n’avait pas souvent la chance de se faire conduire.

-Alors, ou allons nous ? Demanda t-il avant de continuer. Est-ce que tu voudrais me parler un peu de tes parents durant le voyage ? De ta famille aussi que je me prépare un peu mentalement ? Savent-il ce que tu fait dans la vie ? Ton statut en tant que mutant ?


Ca peut être un sujet compliqué avec la famille, j’en sais quelque chose…. Pensa t-il en se rappelant sa propre famille.

Cézanne suivit Alfred hors de leur résidence. Elle semblait ailleur, très loin dans sa tête. Ce qu'elle pouvait bien penser ne devait pas être que du bonheur vu l'expression grave qu'elle affichait.

-Je ne crois pas que je vais avoir envie de rester très longtemps là-bas.
dit-elle à voix basse.

En fait, je ne suis pas tout à fait convaincu que j'ai envie d'y aller...
réfléchit-elle avec amertume.

Elle sortie de ses sombres pensées lorsqu'Alfred mentionna sa conduite et un sourire vient étiré ses lèvres. Elle avait fait exprès d'accélérer dans certaines courbes quand elle avait vu que son conjoint ne réagissait pas. Jusqu'à maintenant, la docteure croyait que ça n'avait fait aucune différence. Cependant, elle n'en glissa pas un mot. Il pouvait continuer à croire qu'elle ne s'était qu'un peu amélioré. Voyant qu'il se dirigeait côté passager, elle passa côté conducteur.

-Et bien comparativement à avant ton voyage outre mer, tu as bien caché tes crises de coeurs!
ricana-t-elle.

Heallya mis le clé dans le contacte puis s'attacha. Elle s'avait déjà à quel aéroport aller, si c'était le même que la dernière fois.

-On va aller directement à l'aéroport. Et pendant que j'y pense... si toi tu as droit à une garde robe d'une semaine, pourquoi tu ne m'as pas mentionné pour que j'en ai une aussi!?
demanda-t-elle un peu incrédule.

De façon générale, l'avocat avait tendance à prendre ce genre de décision concernant sa garde robe quelque peu... ordinaire. Puis Cézanne ce rappella le coup qu'il lui avait fait à Venise, avant qu'il ne commence à vraiment se fréquenter.

-Ouais... finalement c'est probablement mieux comme ça...
rajouta Cézanne un peu traumasisé par l'expérience de la robe rouge un peu trop osé pour elle.

Elle soupira longuement à la mention de la future discussion palpitante qu'il aurait bientôt. Ils avaient beaucoup parler d'eux, de leur projet... mais très peu de leur famille. Quelque mois plus tôt, cette conversation aurait été beaucoup plus décontracté.

-On en parlera durant le trajet vers Los Angeles. Tu as survécu à la guerre, mais je suis pas sur que tu vas survivre à ça si je ne te prépare pas minimalement. Ou c'est peut-être moi qui ne vais pas en réchapper.
déclara-t-elle, tentant de dissimulé sa nervosité

L'exelero décolla délicatement cette fois, prenant peu à peu de la vitesse.

*L'aéroport de New-York*

Alfred sourit lorsque Cézanne lui parla de la garde robe pour elle.

-Oh je n’aurais pas osé sans que tu ne le demande.Je me rappel un peu de la dernière fois que j’ai choisie une robe pour toi. Mais je peux arranger le tout. A notre arrivé tu devrais avoir ce que tu a besoin. Alfred expliqua en s’attachant à son tour. Sortant son téléphone, il texta quelques mots, en jetant un coup d’oeil sur la route par moment voyant Cézanne prendre de la vitesse.

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Francis, petite urgence, j’aurais besoin que tu fasse acheter une semaine de vêtement pour femme. Kit complet s’il te plais. Elle mesure 5’5, Petite Taille.

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Alfred hésitant avant de l’envoyer, il n’était pas sur des mensuration exacte de sa femme.

*L'aéroport de New-York*